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LE
MISANTHROPE de Molière, mise en scène
Stéphane Braunschweig
20 novembre - 14 décembre 2003.
Paris Théâtre des Bouffes du
Nord / 8 janvier - 15 février 2004
Pour sa première
mise en scène d’un classique
français, Stéphane Braunschweig
a choisi de s’intéresser aux
ambiguïtés du Misanthrope.
Il voit Alceste et son ami Philinte comme
les deux faces d’un même personnage,
tiraillé entre la nécessité
d’être adulte et la difficulté
de le devenir. Il veut renvoyer dos à
dos la force d’inertie désespérante
de Philinte et le narcissisme improductif
d’Alceste dans sa traque "jusqu’au
boutiste" de l’hypocrisie et
démonter les logiques de pouvoir
que recèle la relation "passionnelle"
qu’Alceste entretient avec la non
moins narcissique Célimène.
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AU
MONDE, texte et mise en scène Joël
Pommerat
21 janvier - 7 février 2004
Un scénario ouvert.
Une histoire qui bifurque et se brise. De
possibles meurtres, une femme aime son frère,
un moment de comédie musicale. Divers
personnages. De très vieux hommes d’affaires,
une femme enceinte, un militaire aveugle,
un homme obsédé par sa propre
image. Comment ces éléments,
qui semblent réunis par le hasard d’un
coup de dés, vont-ils s’entrecroiser
au profit d’une intrigue commune ? Au
public de dérouler le fil d’Ariane
de ce spectacle de Joël Pommerat, où
la discontinuité du rêve vient
brouiller les pistes de la vraisemblance et
du réel. |
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SANS
FAIM, texte et mise en scène Hubert
Colas
10 mars - 27 mars 2004
Sans faim, une
pièce qui parle du bonheur. Le bonheur
tel que l'imaginent aujourd'hui nos sociétés
occidentales : une santé mentale et
physique qui coïncide le plus exactement
possible avec les normes qui nous enserrent.
Hubert Colas veut mettre à l'épreuve
ce bien-être idéal, à
travers une famille pour qui tout va bien
- pour qui tout irait bien si la part du monde
qu'ils excluent ne faisait brutalement retour...
Ou comment notre monde confortable et repu,
un monde étranger au reste de l'humanité
à force d'être "sans faim",
sans manque, sans désir peut-être,
se voit confronté à ses propres
limites. |
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Ecole
supérieure d’art dramatique
du Théâtre National de Strasbourg
Groupe XXXIV
4 mars - 17 mars 2004
Paris Théâtre de la Cité
Internationale 2 avril - 7 avril 2004
Le Groupe XXXIV, entré
en 2001, est le premier à avoir intégré
aux côtés de douze acteurs,
trois scénographes et cinq régisseurs
deux élèves metteurs en scène
et un élève dramaturge. C’est
aussi le premier groupe à avoir accompli
sa scolarité complète sous
la direction de Stéphane Braunschweig.
Atelier : Chastes projets, pulsions d’enfer,
dirigé par Stéphane Braunschweig.
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crédit
E. Carecchio |
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KALKWERK,
d’après La Platrière
de Thomas Bernhard, adaptation et mise
en scène Krystian Lupa
8 juin - 12 juin 2004
Konrad s’est
cloîtré dans une usine à
chaux désaffectée pour y écrire
enfin son grand "traité sur
l’ouïe" sa femme paralytique,
enfermée avec lui, sert de cobaye
à ses expériences sonores
– un rituel conjugal qui aboutira
au meurtre. Krystian Lupa, figure majeure
du théâtre polonais et européen,
sait comme personne faire entrevoir à
travers la pauvreté du quotidien
l’immensité du monde enfoui
en chaque personnage. Ce spectacle, nourri
d’un travail exceptionnel avec les
acteurs, révèle dans la misanthropie
ironique de Bernhard une douleur profonde
et une humanité magnifique.
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crédit
E. Carecchio |
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Ecole
supérieure d’art dramatique du
Théâtre National de Strasbourg
Groupe XXXIV
8 juin - 12 juin 2004
Deux élèves
metteurs en scène et une élève
dramaturge. Cette nouvelle formation pensée
comme une possibilité nouvelle et sérieuse
de se former à ces aspects de l’art
théâtral, dans un pays qui, contrairement
à ses voisins de l’Est, a toujours
considéré cette question avec
réticence. Elle permet aussi de réactiver
l’esprit même de l’école
du TNS, dans sa dimension de travail collectif.
2 ateliers-spectacles : Penthésilée
Paysage, montage d’après
Kleist et Müller, mise en scène
Aurélia Guillet, dramaturgie Marion
Soufflet. La Fausse suivante de Marivaux,
mise en scène Guillaume Vincent. |
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OUTRESCENE
OutreScène
s’inscrit en faux contre l’idée
qu’on puisse défendre le théâtre
en jouant les auteurs ou les acteurs contre
les metteurs en scène, ou inversement,
et situe sa réflexion au lieu où
leurs arts se rencontrent.
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OUTRESCENE
N° 3
Le rôle de
l’acteur
interroge la part créatrice de l’acteur
dans le processus théâtral. |
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OUTRESCENE
N° 4
L’acteur et son rôle se
penche sur le rapport de l’acteur au
texte.
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