Théâtre National de Strasbourg
Saison 2002 - 2003
Des spectacles qui affirment un geste résolument contemporain, qu’ils s’appuient sur des auteurs du passé ou d’aujourd’hui. Des spectacles qui visent le sens de ce que nous vivons ici et maintenant et qui revendiquent dans un même mouvement la nécessité des textes et le plaisir du jeu. Des spectacles qui s’attèlent à faire réapparaître le monde sur cette aire de jeux protéiforme qu’est la scène, cette chambre d’adultes où les gens de théâtre convoquent leur part d’enfance pour rêver les cauchemars de l’homme et lui permettre d’ouvrir des yeux sereins sur sa part d’ombre.
Stéphane Braunschweig

 

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LES REVENANTS GESPENSTER de Henrik Ibsen, mise en scène Stéphane Braunschweig
9 janvier - 19 janvier 2003
Les Revenants firent scandale en 1881 parce qu’un jeune homme s’y meurt d’un mal peut-être hérité de la syphilis paternelle. On sait aujourd’hui qu’un tel diagnostic n’a aucun fondement. Reste une pièce incisive qui raconte comment le passé parental, dans sa complexité, tisse le destin des enfants. Ce spectacle en allemand est aussi pour Stéphane Braunschweig l’occasion de retrouver Udo Samel, qui fut son Woyzeck, et de poursuivre son travail avec les comédiens allemands.

 
       
 

LA PENSEE d'après La Pensée et Les Ténèbres de Léonid Andreïev, mise en scène Georges Gagneré
5 mars - 21 mars 2003
Exilé par le régime tsariste en raison d’écrits jugés subversifs, Andreïev mourra en 1919 déçu par la Révolution russe. Son œuvre questionne de façon prémonitoire le besoin de certitudes et de vérités idéologiques qui dominera bientôt l’époque : il plonge ses personnages dans des situations extrêmes où leurs constructions mentales s’effondrent.

 
       
 
NOUVELLES DU PLATEAU S de Oriza Hirata
mise en scène Laurent Gutmann

6 mars - 28 mars 2003
Dans un sanatorium situé sur les hauteurs d’un "Plateau" symbolique aux environs de Tokyo, la vie des malades s’écoule au gré des visites des parents et des amis. De quoi sont-ils malades d’ailleurs ? Aucun acte médical n’est jamais effectué. Dans ce lieu éternel suspendu entre terre et ciel, les "mourants" semblent plus aptes à la vie que les "vivants". Grâce à une langue minimaliste aux interjections récurrentes, véritable partition musicale du texte, le drame prend vite des allures poétiques et métaphysiques... Laurent Gutmann orchestre ici les silences de son contemporain Oriza Hirata, échos feutrés d’une montagne aussi magique que celle de Thomas Mann.
 
       
 
LE FESTIN DE PIERRE, d'après Dom Juan de Molière, mise en scène Giorgio Barberio Corsetti
28 avril - 7 mai 2003
Après sa lecture saisissante du Procès de Kafka, Giorgio Barberio Corsetti se confronte ici au chef-d’œuvre du théâtre français, qu’il déploie avec la même liberté narrative que dans ses précédentes mises en scène. Grâce à l’assemblage de différents matériaux - machines fantastiques, marionnettes et vidéos – il explore le mythe le plus contemporain qui soit, dont les figures intemporelles, Dom Juan et Elvire, incarnent encore et toujours la démesure d’un amour jamais rassasié, car impossible.
 
       
   

OUTRESCENE
La revue du théâtre National de Strasbourg, paraît deux fois l’an depuis 2003. Par des numéros thématiques consacrés à des auteurs, à des metteurs en scène, à des pratiques théâtrales, OutreScène veut creuser dans la proximité du plateau, les questionnements du théâtre d’aujourd’hui, tel qu’il se fait. Rédactrice en chef Anne-Françoise Benhamou.

 

 
 

OUTRESCENE N°1
Le numéro contient des textes de Sarah Kane inédits en français, des éléments biographiques, des entretiens de metteurs en scène français et étrangers.

 
       

 

 
OUTRESCENE N° 2
Il porte sur le théâtre d’Ibsen. On y trouve un long essai de Jan Kott, texte capital qui n’avait jamais été traduit en français, un dialogue entre Claudio Magris et Stéphane Braunschweig, des entretiens avec des metteurs en scène sur des spectacles récents.
 
TNS 2003
 
 

 

 
paris, 2004